Situations initiales proposées
Le pêcheur de feuilles, conte traditionnel albanais
Le métier de pêcheur n'est pas toujours facile et, sans un peu de chance, il arrive que ces travailleurs de la mer ne soient guère payés de leur peine. Ainsi, un brave père de famille de la côte Adriatique, proche de la pointe de Samana, avait-il bien du mal à nourrir ses cinq enfants. Jamais la pêche n'était vraiment abondante, et il arriva même un moment où il resta dix jours sans prendre le moindre poisson. Le brave homme eût bien fait un autre métier, mais il ne trouvait pas d'embauche. Et puis, parce qu'il aimait la mer, il espérait toujours qu'elle finirait par se montrer généreuse avec lui.
Le métier de pêcheur n'est pas toujours facile et, sans un peu de chance, il arrive que ces travailleurs de la mer ne soient guère payés de leur peine. Ainsi, un brave père de famille de la côte Adriatique, proche de la pointe de Samana, avait-il bien du mal à nourrir ses cinq enfants. Jamais la pêche n'était vraiment abondante, et il arriva même un moment où il resta dix jours sans prendre le moindre poisson. Le brave homme eût bien fait un autre métier, mais il ne trouvait pas d'embauche. Et puis, parce qu'il aimait la mer, il espérait toujours qu'elle finirait par se montrer généreuse avec lui.
Rose Latulipe, conte traditionnel québécois
Rose était la fille unique d'un dénommé Latulipe. Celui-ci l'adorait, il tenait à elle comme à la prunelle de ses yeux. Et, il va sans dire, Latulipe ne pouvait rien refuser à sa fille. Rose était une jolie brunette, mais un peu éventée. Elle avait un amoureux nommé Gabriel, à qui elle était fiancée depuis peu. On avait fixé le mariage à Pâques.
Rose était la fille unique d'un dénommé Latulipe. Celui-ci l'adorait, il tenait à elle comme à la prunelle de ses yeux. Et, il va sans dire, Latulipe ne pouvait rien refuser à sa fille. Rose était une jolie brunette, mais un peu éventée. Elle avait un amoureux nommé Gabriel, à qui elle était fiancée depuis peu. On avait fixé le mariage à Pâques.
Pois-Verts, conte traditionnel québécois
Il était une fois un homme appelé Pois-Verts qui était tout à la fois le serviteur et l'homme de confiance du curé de son village. Un jour, il se mit à jouer des tours à son maitre. Le curé s'en accommoda pendant quelques années mais, à la fin, excédé, il renvoya son engagé. Et sur ce, Pois-Verts s'en alla et s'acheta une petite propriété, près de celle de son ancien maitre. Pois-Verts était très intelligent.
Il était une fois un homme appelé Pois-Verts qui était tout à la fois le serviteur et l'homme de confiance du curé de son village. Un jour, il se mit à jouer des tours à son maitre. Le curé s'en accommoda pendant quelques années mais, à la fin, excédé, il renvoya son engagé. Et sur ce, Pois-Verts s'en alla et s'acheta une petite propriété, près de celle de son ancien maitre. Pois-Verts était très intelligent.
Adam Bell, conte traditionnel écossais
M. Bell était un gentleman du sud de l’Ecosse et le propriétaire d’un immense domaine de cette région qu’il occupait lui-même en partie. Il avait perdu son père quand il était enfant et sa mère était morte quand il avait vingt ans, le laissant unique propriétaire du domaine et d’une confortable somme d’argent. Il était cependant endetté. Il était grand, musclé et athlétique, et son unique plaisir était le combat et les exercices violents. C’était le meilleur cavalier et le meilleur tireur du comté, et lui-même était particulièrement fier de son adresse au sabre. Il se vantait d’ailleurs de cela, fréquemment et sans modestie, et déplorait de n’avoir pas dans le comté un adversaire à sa hauteur.
M. Bell était un gentleman du sud de l’Ecosse et le propriétaire d’un immense domaine de cette région qu’il occupait lui-même en partie. Il avait perdu son père quand il était enfant et sa mère était morte quand il avait vingt ans, le laissant unique propriétaire du domaine et d’une confortable somme d’argent. Il était cependant endetté. Il était grand, musclé et athlétique, et son unique plaisir était le combat et les exercices violents. C’était le meilleur cavalier et le meilleur tireur du comté, et lui-même était particulièrement fier de son adresse au sabre. Il se vantait d’ailleurs de cela, fréquemment et sans modestie, et déplorait de n’avoir pas dans le comté un adversaire à sa hauteur.
Hansel et Gretel, les frères Grimm
À l'orée d'une grande forêt vivaient un pauvre bûcheron, sa femme et ses deux enfants. Le garçon s'appelait Hansel et la fille Gretel. La famille ne mangeait guère. Une année que la famine régnait dans le pays et que le pain lui-même vint à manquer, le bûcheron ruminait des idées noires, une nuit, dans son lit et remâchait ses soucis.
À l'orée d'une grande forêt vivaient un pauvre bûcheron, sa femme et ses deux enfants. Le garçon s'appelait Hansel et la fille Gretel. La famille ne mangeait guère. Une année que la famine régnait dans le pays et que le pain lui-même vint à manquer, le bûcheron ruminait des idées noires, une nuit, dans son lit et remâchait ses soucis.
Le cordonnier et les deux nains, conte traditionnel allemand
Il était une fois un cordonnier qui habitait une grande ville d'Allemagne. Il était le meilleur cordonnier du monde. Pourtant, seules quelques personnes poussaient la porte de son petit magasin. En effet, les gens préféraient se rendre dans un grand magasin où ils pensaient trouver de meilleures chaussures. Le cordonnier vendit donc de moins en moins de chaussures et devint si pauvre qu'un jour il lui resta juste assez d'argent pour acheter le cuir d'une paire de chaussures.
Il était une fois un cordonnier qui habitait une grande ville d'Allemagne. Il était le meilleur cordonnier du monde. Pourtant, seules quelques personnes poussaient la porte de son petit magasin. En effet, les gens préféraient se rendre dans un grand magasin où ils pensaient trouver de meilleures chaussures. Le cordonnier vendit donc de moins en moins de chaussures et devint si pauvre qu'un jour il lui resta juste assez d'argent pour acheter le cuir d'une paire de chaussures.
L’histoire du hibou, conte traditionnel haïtien
Il était une fois un hibou. Comme chacun sait, ou ne le sait pas, le hibou est un grand timide. Il croit qu'il est laid - si laid que personne ne peut le regarder s’il lui arrive de croiser quelqu’un. Si laid, qu'il cause des accidents de la route. Si laid, que les bébés se mettent à hurler s'ils aperçoivent son visage. Pour toutes ces raisons, le hibou ne sort jamais pendant le jour. Il attend la nuit noire, lorsque personne ne peut le voir.
Il était une fois un hibou. Comme chacun sait, ou ne le sait pas, le hibou est un grand timide. Il croit qu'il est laid - si laid que personne ne peut le regarder s’il lui arrive de croiser quelqu’un. Si laid, qu'il cause des accidents de la route. Si laid, que les bébés se mettent à hurler s'ils aperçoivent son visage. Pour toutes ces raisons, le hibou ne sort jamais pendant le jour. Il attend la nuit noire, lorsque personne ne peut le voir.
Le génie de la forêt, conte traditionnel paraguayen
Il était une fois dans un pays très lointain qu’on appelle le Paraguay, un pauvre fermier et sa femme qui travaillaient très dur sur leur lopin de terre. Le sol était tellement sec que leurs outils se cassaient souvent et qu’à chaque coup, un nuage de poussière s’élevait de la terre. Ils gagnaient donc juste de quoi vivre mais quand on dit juste de quoi vivre, c’était juste de quoi vivre. Jamais de superflus chez José et Anina mais malgré tout c’étaient des gens très gentils, heureux de vivre.
Il était une fois dans un pays très lointain qu’on appelle le Paraguay, un pauvre fermier et sa femme qui travaillaient très dur sur leur lopin de terre. Le sol était tellement sec que leurs outils se cassaient souvent et qu’à chaque coup, un nuage de poussière s’élevait de la terre. Ils gagnaient donc juste de quoi vivre mais quand on dit juste de quoi vivre, c’était juste de quoi vivre. Jamais de superflus chez José et Anina mais malgré tout c’étaient des gens très gentils, heureux de vivre.
Le jeune orphelin haï par ses frères, conte traditionnel malgache
Il était une fois un homme et une femme qui avaient sept fils. Ils étaient tous forts et beaux, sauf le dernier, Faralahy, qui était chétif et de pauvre mine. Aussi ses frères se moquaient de lui et, quand leurs parents furent morts, ils le rendirent très malheureux, en lui faisant faire toutes sortes de travaux pénibles, et en le traitant, comme un esclave.
Il était une fois un homme et une femme qui avaient sept fils. Ils étaient tous forts et beaux, sauf le dernier, Faralahy, qui était chétif et de pauvre mine. Aussi ses frères se moquaient de lui et, quand leurs parents furent morts, ils le rendirent très malheureux, en lui faisant faire toutes sortes de travaux pénibles, et en le traitant, comme un esclave.
Le prince de la pluie, conte traditionnel éthiopien
Il y a très très longtemps, un homme et son fils vivaient dans une cabane au fin fond des forêts éthiopiennes, là où personne ne va presque jamais. Autrefois, l'homme avait été marié mais sa femme était morte en donnant le jour à leur fils. Son chagrin avait été tellement grand qu'il décida de ne plus vivre parmi les hommes. Il voulait vivre seulement avec son chagrin et son fils Devi.
Il y a très très longtemps, un homme et son fils vivaient dans une cabane au fin fond des forêts éthiopiennes, là où personne ne va presque jamais. Autrefois, l'homme avait été marié mais sa femme était morte en donnant le jour à leur fils. Son chagrin avait été tellement grand qu'il décida de ne plus vivre parmi les hommes. Il voulait vivre seulement avec son chagrin et son fils Devi.
Sinbad le marin, conte des mille et une nuits
Sire, sous le règne de ce même calife Haroun-al-Rachid dont je viens de parler, il y avait à Bagdad un pauvre porteur qui se nommait Hindbad. Un jour qu'il faisait une chaleur excessive, il portait une charge très pesante d'une extrémité de la ville à une autre. Comme il était fort fatigué du chemin qu'il avait déjà fait et qu'il lui en restait encore beaucoup à faire, il arriva dans une rue où régnait un doux zéphyr, et dont le pavé était arrosé d'eau de rose. Ne pouvant désirer un lieu plus favorable pour se reposer et reprendre de nouvelles forces, il posa sa charge à terre, et s'assit dessus auprès d'une grande maison.
Sire, sous le règne de ce même calife Haroun-al-Rachid dont je viens de parler, il y avait à Bagdad un pauvre porteur qui se nommait Hindbad. Un jour qu'il faisait une chaleur excessive, il portait une charge très pesante d'une extrémité de la ville à une autre. Comme il était fort fatigué du chemin qu'il avait déjà fait et qu'il lui en restait encore beaucoup à faire, il arriva dans une rue où régnait un doux zéphyr, et dont le pavé était arrosé d'eau de rose. Ne pouvant désirer un lieu plus favorable pour se reposer et reprendre de nouvelles forces, il posa sa charge à terre, et s'assit dessus auprès d'une grande maison.
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