Le petit chaperon bleu
Il était une fois une petite fille que tout le monde aimait bien, surtout sa grand-mère. Elle ne savait qu'entreprendre pour lui faire plaisir. Un jour, elle lui offrit un petit bonnet de velours rouge, qui lui allait si bien qu'elle ne voulut plus en porter d'autre. Du coup, on l'appela « Chaperon rouge ». Vivait avec elle, chez sa grand-mère, son frère jumeau. Toujours jaloux de sa sœur, il décida un jour de se confectionner une redingote de toile bleue, afin de marquer par la couleur l’opposition entre lui et sa sœur. Le surnom de « Chaperon bleu » lui fut donc attribué.
Un matin, au petit déjeuner, Chaperon rouge et Chaperon bleu se rendirent compte que leur grand-mère tremblait et montrait des signes de faiblesse. La maladie s’était emparée de leur Mère Grand adorée et celle-ci se retrouva au lit.
- Mes petits, j’ai besoin de grands soins. Seriez-vous assez aimables pour aller chercher le médecin au village voisin? La route est difficile et la forêt, remplie de loups. Allez-y ensemble afin d'affronter les dangers à deux.
Les deux petits chaperons acquiescèrent et se mirent en route après avoir rempli leur baluchon. Le village voisin n’était pas très loin et ils seraient de retour avant la tombée de la nuit, avec un peu de chance. Une fois en route, un grand silence s’installa. Chaperon rouge poussa la chansonnette pour passer le temps. Puis, après deux heures de marche, ils arrivèrent à un embranchement. Les enfants durent alors se consulter.
- Nous devrions aller à droite, dit Chaperon bleu, puisque c’est la route la plus sécuritaire.
- Non, répondit Chaperon bleu, je voudrais aller à gauche. Le chemin est plus agréable et je pourrai cueillir des fleurs et des baies pour Mère Grand.
- Du coup, séparons-nous et retrouvons-nous lorsque ces deux routes se croisent, à l’entrée du village.
Chacun poursuivit donc son chemin sans l’autre. Chaperon bleu mit peu de temps à arriver aux portes du village. Chaperon rouge, de son côté, cueillit plusieurs baies et fleurs sur son passage. Elle vit soudainement la plus jolie des pivoines.
- Cela ferait le bonheur de ma pauvre grand-mère! Je devrai être prudente afin d’éviter de tomber dans ce ravin en allant la chercher.
Un faux pas, puis elle perdit pied, la pivoine à la main. Chaperon rouge, effrayée, s’agrippa à un arbre qui la retenait de tomber dans les profondeurs, où elle pouvait y entendre les loups. Puis, tout à coup, un jet de bleu passa dans la forêt. C’était Chaperon bleu, revenu pour trouver sa sœur, qui tardait à arriver. Lâchant la pivoine, Chaperon rouge sortit du fossé, aidée par son frère.
Une fois au village, les enfants alertèrent le médecin. Celui-ci ne tarda pas à atteler une charrette à son cheval pour raccompagner les enfants à leur chaumière et soigner leur grand-mère. Celle-ci fut soulagée par la médecine, mais surtout par ses petits-enfants qui semblaient s’être entraidés pour une fois.
Un matin, au petit déjeuner, Chaperon rouge et Chaperon bleu se rendirent compte que leur grand-mère tremblait et montrait des signes de faiblesse. La maladie s’était emparée de leur Mère Grand adorée et celle-ci se retrouva au lit.
- Mes petits, j’ai besoin de grands soins. Seriez-vous assez aimables pour aller chercher le médecin au village voisin? La route est difficile et la forêt, remplie de loups. Allez-y ensemble afin d'affronter les dangers à deux.
Les deux petits chaperons acquiescèrent et se mirent en route après avoir rempli leur baluchon. Le village voisin n’était pas très loin et ils seraient de retour avant la tombée de la nuit, avec un peu de chance. Une fois en route, un grand silence s’installa. Chaperon rouge poussa la chansonnette pour passer le temps. Puis, après deux heures de marche, ils arrivèrent à un embranchement. Les enfants durent alors se consulter.
- Nous devrions aller à droite, dit Chaperon bleu, puisque c’est la route la plus sécuritaire.
- Non, répondit Chaperon bleu, je voudrais aller à gauche. Le chemin est plus agréable et je pourrai cueillir des fleurs et des baies pour Mère Grand.
- Du coup, séparons-nous et retrouvons-nous lorsque ces deux routes se croisent, à l’entrée du village.
Chacun poursuivit donc son chemin sans l’autre. Chaperon bleu mit peu de temps à arriver aux portes du village. Chaperon rouge, de son côté, cueillit plusieurs baies et fleurs sur son passage. Elle vit soudainement la plus jolie des pivoines.
- Cela ferait le bonheur de ma pauvre grand-mère! Je devrai être prudente afin d’éviter de tomber dans ce ravin en allant la chercher.
Un faux pas, puis elle perdit pied, la pivoine à la main. Chaperon rouge, effrayée, s’agrippa à un arbre qui la retenait de tomber dans les profondeurs, où elle pouvait y entendre les loups. Puis, tout à coup, un jet de bleu passa dans la forêt. C’était Chaperon bleu, revenu pour trouver sa sœur, qui tardait à arriver. Lâchant la pivoine, Chaperon rouge sortit du fossé, aidée par son frère.
Une fois au village, les enfants alertèrent le médecin. Celui-ci ne tarda pas à atteler une charrette à son cheval pour raccompagner les enfants à leur chaumière et soigner leur grand-mère. Celle-ci fut soulagée par la médecine, mais surtout par ses petits-enfants qui semblaient s’être entraidés pour une fois.